lundi 11 août 2014

c'est du détail

Un livre de recettes, en 2014, c'est visuellement beau...c'est même superbe! 

Par contre, si on feuillette la Nouvelle encyclopédie de la cuisine de Jehane Benoît publiée en 1963, il est évident que les présentations visuelles sont aux antipodes. Considéré comme la bible culinaire des ménagères, vendu à plus d'un million d'exemplaires, ce livre occupait une place importante dans la planification des repas des familles québécoises.

Depuis les dernières années, les gens achètent énormément de livres de recettes. Ils les collectionnent comme ma belle-mère collectionne obsessivement les antiquités! Ces livres représenteraient environ le tiers des ventes des librairies du Québec.

Malheureusement, les gens ne cuisinent pratiquement plus. Il faut seulement regarder le contenu d'une épicerie pour s'apercevoir que la majorité de l'espace est maintenant dédié aux produits transformés.

Je n'ai absolument rien contre le food porn mais, après un certains temps, je crois qu'il faut mettre ses culottes et cuisiner. Sinon, il faudrait laisser le livre de recettes chez le libraire.

Depuis notre "restructuration" alimentaire (végétarisme et allergies), ma famille doit cuisiner et les produits transformés ne sont généralement plus une option (75% du contenu d'une épicerie "traditionnelle" contient du soya).

Pour nous faciliter -énormément- la vie, toutes nos recettes sont maintenant regroupées dans une petite boite et nous possédons seulement 4 livres que nous utilisons souvent:

The Oh She Glows Cookbook
Five Ingredients Ten Minutes
Entre fourchette et baguettes
Vegan Cupcakes Take Over the World

Après tout, la modération a bien meilleur goût!  

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