mercredi 8 avril 2015

l'art de rapiécer ou comment sauver un écureuil blessé

Dans le monde de la simplicité, il est très trendy de se départir des objets superficiels, non utilisés ou brisés. Par contre, il y a un truc qui me gosse un p'tit peu. L'idée de faire un X sur tout ce qui n'est pas en parfait état me semble un peu extrême en plus de ne pas être très écolo.

Il y a évidemment une différence entre un verre de vin brisé dans le lave-vaisselle et une maille dans un chandail de laine. Nous vivons dans une société qui a le "au poubelle" facile et, contrairement à nos grand-parents, nous avons perdu l'art de rapiécer ou de réparer ce que nous avons déjà.

Je dois avouer que j'ai hésité à sauver l'écureuil d'Alice. Victime d'une attaque de chien il y a quelques semaines (note: nous allons attribuer l'écart de conduite de Brian à un mauvais dosage de médicaments pour son problème de glande thyroïde!), le souvenir qu'Alice avait sélectionné lors de notre voyage à Brooklyn était vraiment mal-en-point.

Mais, histoire de donner l'exemple à ma fille, j'ai donc patché son rongeur du mieux que je pouvais en espérant que le chien ne récidive pas.

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