lundi 11 mai 2015

au-delà du bon voisinage

Mes voisins manquent parfois de sucre ou de lait. Mes voisins ont parfois besoin d'un tournevis ou d'un aspirateur. Mes voisins me donnent parfois des procurations pour les assemblées de copropriétaires ou leurs clés de maison la journée des inspections des gicleurs. Mes voisins partent parfois en vacances et je me retrouve avec un chat ou un chien à cajoler.

Par moments, j'aimerais mieux garder ma porte fermée parce que c'est juste plus facile de regarder mon petit nombril. Mais l'entraide est quelque chose d'important à mes yeux et je suis généralement très heureuse de les aider en échange d'un simple merci.

Mais, au-delà du bon voisinage, il y a le concept de société d'entraide qui a pratiquement disparu avec la "popularité" de l'individualisme. Une très grande majorité de mes clientes (note: je suis accompagnante à la naissance) me disent ne pas avoir "tout un village pour élever leur enfant" ou même une voisine à contacter quand être maman d'un nouveau-né devient un peu trop intense.

Pour arriver à vivre simplement, avec moins de ressources matérielles et en harmonie avec notre environnement, un réseau d'entraide est d'une nécessité cruciale. L'idée n'est pas d'abuser de la générosité de nos voisins/famille/amis mais bien de créer un équilibre entre nos besoins et ceux des autres.

Le plus difficle est toujours de cogner à la porte mais, par la suite, c'est (généralement) un monde de possibilités avec beaucoup de belles surprises!  

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